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Les Céphalées




Selon l’OMS, la prévalence des céphalées courantes chez l’adulte (mal symptomatique au moins une fois au cours de l’année écoulée) est de 47%. Entre la moitié et les trois quarts des adultes âgés de 18 à 65 ans dans le monde ont eu mal à la tête au cours de l’année écoulée et, parmi eux, plus de 10% ont fait état d’une migraine.

Classement

Il existe 4 types de Céphalées : les migraines, les céphalées de tension, les algies vasculaires de la face et les céphalées par surconsommation de médicaments. A noter que les Algies vasculaires de la face sont extrêmement rare (1/1000).

-La migraine est déclenchée par l’activation d’un mécanisme dans les profondeurs du cerveau qui provoque la libération de substances inflammatoires, engendrant la douleur, autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête.

La migraine est caractérisée par des crises d’intensité modérées a sévère.

Le patient présente des douleurs unilatérales souvent pulsatiles associées à des nausées, parfois de la photophobie.

-Les Céphalées de tension sont les plus courantes.

Dans certaines populations, plus de 70% des personnes signalent des céphalées de tension épisodiques. Le mécanisme de survenue est plutôt environnemental : stress, mauvaise position prolongée au travail, suite de traumatisme…

Ces facteurs entrainent des contraintes musculo-squelettiques de la région cervicale à l’origine de la symptomatologie. Le patient ressent des douleurs en hémicasque, remontant à l’arrière de la tête dans le cuir chevelu jusqu’aux sourcils. Des douleurs autour de l’oreille ainsi qu’à la mandibule peuvent apparaître.

-Les Céphalées d’origine médicamenteuse (COM).

On définit la COM comme la présence d’une céphalée pendant plus de 15 jours par mois à la suite de la consommation régulière d’un médicament depuis plus de 3 mois.

-Les Algies Vasculaires de la face.

Rares, provoquant des crises sévères mais brèves.  Des douleurs autour de l’œil qui rougit et larmoie, un nez qui coule ou qui est bouché du côté affecté et parfois la paupière tombante

2. Ostéopathie et Céphalées

Au cours de l’entretient avec le patient, l’ostéopathe cherchera à définir l’origine de la douleur, les circonstances d’apparition, fréquence, localisation ….

Agir sur le rachis cervical c’est rechercher et traiter les hypomobilités structurelles dans les zones définies par le diagnostic ostéopathique. C’est aussi, par des techniques d’énergie musculaire, réguler les tensions du tissus conjonctif. Et enfin, amener à libérer les structures vasculo-nerveuses pour fournir de meilleurs échanges dans la zone.

Les techniques, aussi bien structurelles que fonctionnelles seront appliquées avec beaucoup de douceur dans cette région qui est, par nature, assez fragile.  Ceci dans le but d’améliorer l’état du patient pendant la crise et surtout, essayer de diminuer la fréquence des crises futures.

Des conseils d’autotraitement et d’autoentretient du rachis cervical sont fondamentaux et viendront compléter la prise en charge.

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